Viktor Bout – Dosar complet de crimă organizată și terorism în limba franceză – ep.7

Iată ce ascund Traian Băsescu și camarilla sa din parchete sau servicii secrete

 Vă prezentăm în continuare, în serial, una dintre cele mai complexe documentații referitoare la crimă organizată și terorism, derulate de celebrul traficant de armament Viktor Bout și complicii săi. Reamintim că celebrul Bout a fost prins de autoritățile americane, judecat și condamnat la 25 de ani închisoare de abia după ce serviciile secrete române (partenere de trafic cu armament ale lui Viktor Bout) l-au trădat. Parchetul General și serviciile secrete române au deschis cu această ocazie dosarul strict secret de importanță deosebită 628/D/P/2005, care și astăzi este ținut la sertarul cuplului Băsescu-Kovesi. Dosarul “Armamentul”, cum este acesta cunoscut,  a fost disjuns în 4 iulie 2005, din dosarul “Răpirea din Irak” și conține date importante din dosarul Țigareta 2. Inclusiv Anexa S207 a dosarului Țigareta 2, secretizată abuziv de Palatul Cotroceni. Iată de ce s-au deplasat în ianuarie 2008 ofițerii DEA USA la București și de ce au lucrat cu procurorii DIICOT la prinderea lui Viktor Bout ! Iată ce ascunde dosarul “Răpirea din Irak” în partea sa secretizată abuziv de Traian Băsescu și mai ales, de ce au fost maziliți procurorii șefi adjuncți ai DIICOT, Angela Ciurea și Ciprian Nastasiu. Iată  motivele pentru care singurii teroriști ai României Omar Hayssam și Mohamad Munaf ( parteneri de afaceri cu Bout și complici ai serviciilor secrete române) au fost scoși din țară sau predați autorităților americane. Ce mai ascund complicii români ai lui Viktor Bout dela Cotroceni și din Ministerul Public ? Veți afla în continuare. Din păcate, informațiile ne-au fost furnizate în limba franceză, neavând timpul necesar traducerii.

Episodul 7

 ViktorBout n’a pas tout inventé, mais presque. Il a su copier aussi : à observer la CIA arriver dans les cartons d’USAID, l’idée lui est venue de proposer ses talents à…L’ONU. Qui, comme bien des organisations, ne possède pas de flotte de transport privée. Aussi, quand l’organisme va lancer des appels d’offre pour ravitailler le Soudan ou le Congo, il sera le premier sur les listes. En bon gestionnaire, Bout saura même revenir à plein ; avec du poisson de grands lacs africains, qui feront un malheur sur les étals de supermarché européens. Voire des fleurs, des glaïeuls, pour les tables européennes. Bref, les avions de Viktor Bout vont se rendre indispensable dans un grand nombre d’opérations humanitaires, et ce sont les mêmes appareils qui livreront les armes. Parfois en même temps, sans que chacun ne révèle la mèche. En fait, les avions déguisés avec une croix rouge ou un énorme logo UN (United Nations) ce sont les français qui les ont inventé… au temps de Foccart.

 Le camouflage humanitaire, encore une fois, inauguré par Viktor Bout au Rwanda puis au Soudan.” Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) dans un rapport indique que 90% des compagnies de fret aérien identifiés dans les rapports liés au commerce des armes ont été utilisés par les organismes des Nations Unies, l’Union européenne et des membres de l’OTAN ainsi que d’importantes organisations d’aide non gouvernementales. Par exemple, les missions de maintien de la paix des Nations unies au Soudan ont continué à utiliser un aéronef exploité par Badr Airlines, même après que le Conseil de Sécurité de l’ONU ait recommandé une interdiction du transporteur, en raison de ces violations de l’embargo sur les armes”, indique le rapport SIPRI. „Le rapport a également noté d’autres transporteurs africains comme Astral Aviation, African International Airlines et la Soudanaise enregistrées Trans Attico comme étant nommées dans les rapports de trafic d’armes”. Un appareil resté célèbre, celui de Trans Attico  : „le 9 décembre 2003, un Ilyushin 76-TD (ST-AQY) effectuant un vol non autorisé Johannesburg-Kigali pour « Volga Atlantic Airlines » transportait du matériel dont les autorités sud-africaines n’ont pas pu établir l’identité exacte. L’oiseau aurait été de la volée Trans Attico. Il était aussi apparu dans celle de GST Aero, de Victor Bout.” nous précisait Arnaud Labrousse en juillet 2006.

 Des avions humanitaires utilisés par des transporteurs d’armes ? Mais qui aurait bien pu inventer pareille vilenie ? La CIA, ça, on s’en doute, mais pas seulement… plusieurs pays ont fait de même. Dont la France, en Afrique, avec le maître des lieux du moment. „À la fin des années 1960, la grande affaire de Foccart devient le Biafra. Derrière, il y a la volonté de la compagnie Elf La compagnie nationale voudrait rafler une partie du pétrole nigérian guigné par les trusts anglo-saxons qui sont comme chez eux dans cette ancienne colonie britannique. En outre, il ne déplaît pas au général de Gaulle de planter quelques banderilles dans le pré carré britannique. En outre, pour le président français, il y a le symbole : un petit pays, le Biafra, qui résiste à un Nigeria beaucoup plus grand que lui et se bat pour son indépendance. Par conséquent, le général prend sans hésiter fait et cause pour les Biafrais. En principe, l’aide apportée par la France est humanitaire. Mais très vite, au milieu des caisses de médicaments ou des colis alimentaires, se trouvent des armes et des munitions. Autant de matériels militaires qui transitent parfois dans les avions de la Croix-Rouge. Un peu plus tard, un véritable réseau de transport clandestin se met en place avec l’aide de quelques mercenaires et d’agents du SDECE, tous liés à Foccart. Certains pays africains amis accordent un soutien logistique. À commencer par la Côte d’Ivoire dont le président, Houphouet Boigny, a sans doute été le chef d’État africain le plus proche de Foccart. L’aide aux sécessionnistes est aussi matériellement encouragée par l’Afrique du Sud”.

 La France de DeGaulle et l’apartheid ?”Paradoxalement, Foccart, le grand ami de l’Afrique noire, a toujours soutenu les dirigeants du pays de l’apartheid ou encore le régime rhodésien de Ian Smith à qui il enverra des mercenaires. Bref, ce qu’on a appelé alors « le pouvoir blanc ». De façon encore plus étonnante, ses meilleurs amis africains ne lui en ont jamais tenu rigueur, parce qu’ils y trouvaient leurs intérêts. Sous Foccart, assurés de la confiance paternelle du général de Gaulle, ils vivaient paisiblement. L’aide française au Biafra cesse avec la disparition du général et l’élection de Pompidou, au moment même où tout indique que les Biafrais ont irrémédiablement perdu. Et malgré un odieux chantage à la faim, des milliers d’enfants mourront à cause de cette guerre du pétrole où la France sera également vaincue”nous dit Monsieur X et Patrick Pesnot dans „Morts suspectes sous la Ve République” (éditions du Nouveau Monde, 2008).

 L’étude et l’analyse du crash d’Entebbe est un excellent résumé de ce qui s’est fait en Afrique ces dernières années, comme avait pu faire la France de Foccart. „Le Monitoring Group, a fourni des informations détaillées concernant un avion IL-76 cargo transportant des armes et des combattants de l’Érythrée à Mogadiscio. Lorsqu’on lui a présenté les renseignements (…) le Gouvernement érythréen a nié que les vols avaient eu lieu … Au cours de son mandat actuel, le Monitoring Group a obtenu une copie du contrat de vente de l’IL-76 à une société érythréenne. Une personne intimement familière avec l’opération a confirmé l’information contenue dans le précédent rapport du Monitoring Group a ajouté que la compagnie qui avait acheté l’avion était en fait une couverture pour le gouvernement érythréen. La personne a également indiqué qu’un acompte de 200 000 dollars avaient été versés par des diplomates érythréens basé dans un pays du Golfe au vendeur de l’avion … „Le groupe n’a jamais identifie la personne qui est censée connaître la dite transaction”. L’avion, ex-GST devenu Aerolift aurait cette fois carrément été acheté…. on retombe bien sur le procédé consistant à utiliser des intermédiaires pour ne pas remonter au donneur d’ordre : le procédé est par essence… mafieux.

 En effet : „le Monitoring Group avait annexé au rapport sur Somalie, un contrat de vente d’un avion IL-76 à Eriko Enterprise (Érythrée). Selon le « contrat », l’acheteur est un certain Kelati Haile pour l’Érythrée et le vendeur est Evgueny Zakharov (de la Société Aerolift). Selon le Monitoring Group, Eriko Enterprise était une « couverture » pour le gouvernement de l’Érythrée et cette copie du contrat était censée prouver à certains quelle était l’implication érythréenne dans le transport d’armes à la Somalie. Pourquoi le gouvernement de l’Érythrée aurait eu besoin d’une entreprise „de couverture” s’il voulait acheter un avion ? De tous les avions disponibles à la vente, comment donc le groupe d’experts saisi pour choisir l’appareil a-t-il fait pour tomber sur le seul avion utilisé par Viktor Bout, celui de GST Aero que l’Union Africaine et DynaCorp ont utilisé jusqu’en mars 2009, avant qu’il ne s’écrase ?” On retombe sur les liens gênants…. et sur les contacts savamment entretenus par Viktor Bout.

Le gérant d’Aerolift évidemment ne proposant pas la même version. „Il a déclaré qu’au début de Juillet 2006, Aerolift été approché par un officier de haut rang de l’Eritrean Peoples’ Defence Force, qui a offert de payer 1,5 million de dollars pour l’IL- 76TD, l’enregistrement de l’UN-76496, qui, à cette date, était exploité par Aerolift. Puisque la valeur réelle de l’avion était dans la région de 1 million de dolllars, Aerolift accepté l’offre, même si l’avion n’était pas sa propriété, et a alors contacté le propriétaire réel GST Aero à Tachkent. Aerolift accepté de payer à GST Aero 1,2 million millions, laissant ainsi Aerolift avec un bénéfice théorique de 300.000 dollars … ”

 Sur le vol, voici l’opinion de Douglas Farah le 29 juillet 2006  : „deux fois en une semaine l’aéroport de Mogadiscio, en Somalie, a été le théâtre de quelque chose de presque jamais vu dans la décennie passée, l’atterrissage de deux avions gros de l’ère soviétique des IL-76 cargo … Lors du premier vol, l’avion était peint avec le marquage UN (celui de GST Aero donc !), un marquage indiquant enregistrement au Kazakhstan, sans autres identificateurs. Le deuxième vol a pu être le même avion (devenu S9-SAB par magie !), et si non, est un des appareils similaires de type Il-76 … Hmm, donc, un avion banalisé de construction soviétique probablement porteur grandes quantités d’armes, avec des vols à destination de pistes d’atterrissage éloignées … et un enregistrement au Kazakhstan … Cela correspond à une certain façon de faire connue. Il n’y a pas beaucoup de gens dans le monde de l’armement qui peuvent fournir à la fois les armes et le transport, qui connaissent le terrain et les dirigeants des milices locales … Bout a enregistré son Reem Air au Kazakhstan, y compris un IL-76 (celui-ci, le EX-054), et a piloté des avions plus petits régulièrement en Somalie ces derniers temps, à partir de Sharjah, UAE … Personne d’autre n’a ce genre d’antériorité. Les responsables du renseignement ont tenté désespérément de trouver des marqueurs supplémentaires sur l’avion. Mais si il vole comme un canard et cancane comme un canard, ça pourrait être un canard … ” Bref, on ne veut pas le savoir les autres avions „plus petit sont les An-32 de Viktor Bout.

 Pour gérer l’avion, une équipe sophistiquée. „Des observateurs de la sécurité ont déclaré que les pirates somaliens travaillent avec des groupes sophistiqués faisant intervenir une cellule d’agents du KGB qui ont fait partie du réseau de Viktor Anatolievitch Bout. Bout a été arrêté tôt l’année dernière, mais certains de ses réseaux régionaux basée dans la ville portuaire de Kisamyo, avec des bases satellites dans Marka traitant des armes légères et de la drogue ont continué à fonctionner. Le même réseau est mis en cause pour le commerce des armes dans la capitale kényane Nairobi avec des armes fournies par Bircao et dans la ville du sud-ouest de Kalem.”

 Si l’on comprend bien, cela signifie aussi dans ce cas que les Etats-Unis fournissent également les deux camps. Un homme clé est aux manettes : Richars Orth, et son lourd passé… d’entremetteur du Pentagone. „L’armement par les États-Unis à la fois des Ethiopiens et des Somaliens en préparation à la guerre n’a rien de nouveau. En fait, Wayne Madsen Report et son éditeur ont rendu compte en détail de renseignements secrets passés et actuels sur les activités de l’attaché américain à la Défense à Addis-Abeba, le colonel Richard Orth. Il était présent au Rwanda au lendemain où les États-Unis ont fourni des missiles surface-air qui ont frappé l’avion de la présidence rwandaise le 6 avril 1994, l’assassinat des présidents hutus du Rwanda et du Burundi et le déclenchement de la guerre civile entre rwandais et zaïrois / congolais qui a coûté la vie de plus de 5 millions d’Africains. Orth, attaché à la Défense à Kigali et au Rwanda, régnait sur la transformation de ces pays de langue française vers un État client des États-Unis avec les réfugiés de langue anglaise de l’Ouganda a mis en accusation. Orth, a tenté ensuite d’un faire plus en tant qu’attaché de Défense en Ouganda, où il cimenté la présence militaire américaine dans ce pays. Il est ensuite passé à Addis-Abeba où, comme attaché de Défense encore, il a aidé, Meles Zenawi, et a contribué à préparer l’incursion de l’Ethiopie en Somalie, et renforcé les positions de l’armée américaine à Djibouti et en Somalile, inclinant la politique américaine en faveur de l’Éthiopie dans sa guerre frontalière avec l’Érythrée, et coordonné les activités de renseignement de la Corne de l’Afrique”. Orth, venu ramasser l’influence française en Afrique : la „Françafrique” s’était dégotté un sacré concurrent avec lui !

 Orth est omniprésent en Afrique apprend-t-on : dans le même temps, Kabila a bénéficié du soutien de l’ intérêt que lui portaient des militaires occidentaux. Kabila a été en contact fréquent avec Richard Orth, ancien adjoint de l’ U.S. Defense Intelligence Agency for Africa. L’agence, qui fonctionne comme un bras du Pentagone, fournit des services de renseignements aux combattants et des armes dans le monde entier. Pendant l’administration Clinton, Orth a été nommé attaché de l’armée américaine à Kigali la capitale rwandaise, peu avant que Kabila ne commence sa marche vers la RDC. En outre, d’anciens responsables du Pentagone ont agi comme conseillers militaires de Kabila à Goma, autrement dit ont produit un mélange dangereux d’affaires, de politique et de puissance militaire…. ”

 Résultat, on ne voit pas toujours ces circonvolutions cachées. Pour ça, il faut un accident, un crash, qui révèle d’étranges choses au grand jour. Cette fois une surprise de taille : Viktor Bout a amené sur place des missiles anti-avions, on le sait. C’est un de ceux-là qui vont abattre un des ces appareils : un autre paradoxe criant. „On pense que l’lIlyushin-76,l’ avion qui s’est écrasé à l’aéroport d’Entebbe il y a quinze jours, aurait été touché par un missile d’Al-Qaida. Les villageois qui ont vu l’avion descendre confirmé à la presse sur les lieux de l’accident que l’avion était en effet en en descendant. M. Yevgeniy Zakharov, le propriétaire de l’avion a dit à une agence de nouvelles de Russie après avoir passé cinq jours en Ouganda sur la scène de l’accident avoir montré clairement que l’avion cargo géré par l’homme d’affaires ougandais Sam Engola, vivant à Entebbe, en route vers la Somalie, a été soit touché par une roquette à partir d’un lance-grenade, ou par un missile Stinger pendant le décollage, lorsque ses réservoirs sont pratiquement à plein avec des tonnes de carburant à bord. Il appuie son argumentation en affirmant qu’il n’y avait plus rien de visible, et que tous les débris récupérés par les plongeurs couvraient moins de six mètres sur six région au sol … ” Cette version est corroborée par le rapport du Monitoring group sur le crash du 23 mars 2007, où un IL-76 cargo appartenant à Transaviaexport, une firme Biélorusse compana été abattu par des combattants du Shabaab utilisant un missile SA-18 (MANPAD, Man Portable Air Defence System). Un des six SA-18 donnés par l’Eritrée au mouvement Shabaab. Deux missiles avaient été tirés. The Monitoring Group montrait une photo immédiatement prise après le tir… impressionnant.

 Le 13 décembre 2009 encore, un Ill-76 blanc aux réacteurs bleus se posait contraint et forcé à l’aéroport Don Muang de Bangkok, plein à ras bord d’armes. C’était encore un avion appartenant à Viktor Bout, via le serbe Tomislav Damnjanovic, (avec Misko Djordjevic) qui nous ramenait aux débuts de 1992 des aventures de Viktor Bout dans les Balkans (*). Bout est alors en prison depuis un an et demipourtant : la relève a déjà été prise. C’était un de des avions qu’on avait saisi : „c’est un Iliouchine IL-76, avec le numéro de série du fabricant MSN-3426765. Il s’est trouvé successivement en possession des sociétés suivantes, toutes liées à des allégations de trafics d’armes ou à des trafiquants : Air Cess, Air Pass, Centrafrican AL, GST Aero, East Wing, Beibars – liées au trafiquant serbe Tomislav Damjanovic – et maintenant „Air West Georgia”. Il a été utilisé par Viktor Bout à partir de 1997, pour transporter des armes vers l’Afrique pendant au moins dix ans. À cette époque, les Nations unies l’ont loué à GST Aero (elle-même impliquée dans les trafics d’armes) de 2003 à 2004. L’ONU s’en servait pour livrer de l’aide humanitaire” précise Hugh Griffiths. Mais nous n’en n’avons pas fini avec Viktor, qui a bien des choses encore à nous apprendre…

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